Présidente de Terres de Couleurs depuis 20 ans, l'âge de l'association, je me trouve régulièrement confrontée à des questions, remarques, concernant le DON.
Nous sommes association reconnue d'utilité publique, les dons que vous nous faites peuvent entrer dans le cadre de la déductibilité fiscale de 66 % en France.
Mais est-ce le but pour faire un Don ? Non bien sûr, même si c'est un droit....
Lisons plutôt ce texte si clair, où il est question de générosité et de solidarité.
"" Le don est l’expression de notre engagement envers autrui. C’est un acte que l’on fait par compassion, solidarité ou engagement envers une cause. « La générosité est la clef de toutes les autres vertus. » disait Descartes.
Donner c’est accepter de se séparer d’un peu de son argent ou de
certaines de ses propriétés au profit d’organisations qui vont pouvoir
aider autrui.
Il est également possible de faire un don de temps. Dans tous les cas, donner c’est agir sans vouloir recevoir une contrepartie en échange, comme le dit le CNRTL.
Être généreux nous permet également de nous sentir bien, en accord avec soi-même et ses valeurs. Explication avec Osons Causer. (issu de : https://infodon.fr/quest-ce-que-le-don/) ""
Alors pourquoi donner à Terres de Couleurs pour les Maasaï ?
Parce que la pauvreté est journalière en pays Maasaï depuis des années.
Parce que la sécheresse, qui dure depuis maintenant plus de 3 ans, est un réel fléau.
Parce qu'aider à nourrir des enfants en souffrance, par le partage, est important.
Parce que donner à une petite association comme la nôtre, permet de suivre les actions faites dans le détail, tant pour l'action que pour le montant engagé ce que vous ne saurez jamais dans une association ONG (nationale ou internationale)
Comment donner ?
Soit par un don unique de la valeur que vous souhaitez et pouvez (RIB sur demande)
Soit par une mensualité, par virement automatique, là encore de la valeur que vous pouvez (nous recevons des virements mensuels de 10, 15 ou 20 €) Il n'est pas nécessaire d'être membre de Terres de Couleurs pour devenir donateur, c'est important de le savoir.
Comme vous le savez peut-être nous accompagnons des familles de 30 fillettes à Natumuse Junior à Entonet Sud Kenya en versant 70 €/l'an part de la scolarité qui se monte à 12000 ksh (change très variable)
Imaginons que vous mettiez en place un virement de 7 € durant 10 mois ? est-ce que cela grèverait votre budget ? ce que vous payez en achetant des glaces, un verre de bière ou des cigarettes pourrait devenir don et entrer généreusement dans le monde de la solidarité.
Cette remarque gênante pour répondre à qui me dit : "c'est difficile pour moi en ce moment" ...et 7 € par mois durant 10 mois ? est-ce faisable ?
Nous avons plusieurs partenariats, aussi si vous ne voulez pas attribuer votre don à la scolarisation d'une fillette, votre don ira dans le "pot commun" pour diverses actions mais toutes liées, à la pauvreté, qui entraîne les mariages forcés et souvent encore l'excision qui va de pair.....alors soyez généreux !
Trop souvent l'idée du don est assimilée à une grosse somme....erreur....il ne s'agit pas de donation, type héritage distribué, ni faisable uniquement par les grosses fortunes !
Mais si par humilité on accepte d'être un colibri, c'est un vrai bonheur !
Nous ne lançons pas actuellement de collecte de fonds, nous le pourrions mais l'acte individuel et volontaire reste une vraie solidarité dans la durée et non pas seulement ponctuelle.
L'autre solution et elle existe toujours, c'est l'achat d'un objet ou d'un tissu, les ventes sont possibles toute l'année, il ne s'agit par contre plus de don, mais d'échange d'argent contre un achat. Seul le différentiel entre le coût de l'achat ou la fabrication de l'objet et le prix de vente entre dans le "pot commun"
Les petits ruisseaux font de grandes rivières !
Être économe pour soi, c'est bien, être généreux pour les autres c'est un acte d'amour !
Rédigé le 31 Juillet 2023 - Maïtha Lobjois
Durant ce qu'en France nous nommons la période des vacances,
une pensée généreuse en cette journée mondiale de la Femme Africaine.
Ici des femmes Maasaï qui chaque jour peinent à nourrir leurs familles
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