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Terres de Couleurs, association loi 1901, accompagne depuis 2012 des jeunes filles Maasaï dont les familles rejettent l'excision, culturellement pratiquée dans cette ethnie (Kenya)
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mercredi 21 mars 2012

21 mars : Journée Internationale pour l'élimination de la discrimination raciale

Bonjour,


Journée exceptionnelle – Respect de la Tradition et Solidarité

La gravité des événements amène une réflexion et une ouverture du cœur maximum pour ne pas tomber dans le jugement et dans la critique…..ou la vengeance !
En Israël ils enterraient leurs morts, ces enfants tués à Toulouse et les adultes, aussi en France à Montauban quasiment en synchronisation…..parfaite !

En Israël vous avez peut-être vu Alain JUPPE ministre des Affaires Etrangères lors de cet enterrement. Il portait la KIPPA …..(Calotte juive)
C’est à partir de ceci que je pense que ceux qui ne connaissent pas la Tradition peuvent ce jour découvrir ce qu’elle implique …..

La Tradition est le respect parfait des textes et principes des cultures quel qu’elles soient…. Et ce n’est pas exclusivement religieux….

Ce jour pour s’intégrer à la communauté juive, Alain Juppé devait porter la Kippa….
Je comprends fort bien ceci car pour ma part ayant séjourné dans la ville de TOUBA au Sénégal (Afrique de l’Ouest) j’ai porté le foulard par respect comme les femmes le font,  par respect pour les musulmans.

Alors que celles et ceux qui comprennent ce dont le Monde souffre actuellement, communiquent, transmettent, par leur sérénité l’ouverture du Cœur et le respect des Traditions.

La SOLIDARITE ….passe par là et justement ce jour 21 MARS !!!!

21 mars : Journée Internationale pour l'élimination de la discrimination raciale



21 mars : Journée Internationale pour l'élimination de la discrimination racialeLa Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale est célébrée chaque année le 21 mars, pour commémorer ce jour de 1960 où, à Sharpeville (Afrique du Sud), la police a ouvert le feu et tué 69 personnes lors d’une manifestation pacifique contre les lois relatives aux laissez-passer imposées par l’apartheid. En proclamant la Journée internationale en 1966, l’Assemblée a engagé la communauté internationale à redoubler d’efforts pour éliminer toutes les formes de discrimination raciale [résolution 2142 (XXI)].

Déclaration de Kofi Annan, secrétaire général des Nations unies, à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la discrimination raciale, le 21 mars 2004:

Le 21 mars 1960, une manifestation non violente de protestation contre la loi sur les laissez-passer - une des institutions les plus honnies de l'apartheid - eut lieu à Sharpville, en Afrique du Sud. Bilan : 69 morts parmi les manifestants. Le massacre de Sharpville fut un moment décisif dans la lutte contre l'apartheid. Il amena aussi l'Assemblée générale [des Nations unies] à instituer cette journée annuelle, dont l'objet est d'appeler l'attention sur la lutte contre le racisme, où qu'il se manifeste et quelle que soit l'époque.

Cette année est celle du dixième anniversaire du génocide rwandais, ce qui nous rappelle les horreurs que peut entraîner la haine ethnique et raciale. C'est aussi celle du bicentenaire de la révolution à Haïti, grâce à laquelle les peuples des Caraïbes et d'Amérique latine furent libérés de l'esclavage. Et 2004 est enfin, comme l'a décidé l'Assemblée générale, l'Année internationale de commémoration de la lutte contre l'esclavage et de son abolition. A travers ces trois événements, nous devons non seulement honorer la mémoire des victimes de tragédies passées, mais aussi manifester notre ferme volonté d'éviter que d'autres ne subissent un sort semblable à l'avenir.

Cela veut dire que nous devons mettre fin aux conséquences, qui persistent à ce jour, de l'esclavage et du commerce des esclaves. Ces injustices historiques sont parmi les causes de la pauvreté, du sous-développement, de la marginalisation, de l'exclusion sociale, des disparités économiques, de l'instabilité et de l'insécurité dont beaucoup souffrent aujourd'hui dans différentes parties du monde, en particulier dans les pays en développement. A la Conférence mondiale contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l'intolérance qui y est associée qui s'est tenue en 2001, les Etats ont reconnu que l'esclavage et le commerce de l'esclavage avaient été des tragédies effroyables pour l'humanité et figuraient parmi les principales causes du racisme. L'Organisation des Nations Unies demeure fermement déterminée à aider les peuples et les pays à surmonter cet héritage du passé, ainsi qu'à combattre les formes contemporaines de l'esclavage - comme le travail forcé, notamment à des fins d'exploitation sexuelle - qui continuent de peser sur notre conscience collective.

Le racisme est aussi une des racines du génocide. Les pratiques racistes, les idéologies racistes, et les discours déshumanisants qui nient la dignité et les droits de groupes entiers doivent être condamnés. Mais condamner ne suffit pas: nous devons aussi renforcer nos capacités d'alerte rapide et de prévention des génocides, des massacres, des nettoyages ethniques et des autres crimes du même genre et soutenir vraiment les efforts déployés pour que les coupables soient traduits en justice, notamment devant la Cour pénale internationale. Je compte nommer prochainement un conseiller spécial pour la prévention du génocide et faire d'autres propositions visant à renforcer notre action dans ce domaine.

La tolérance, le dialogue interculturel et le respect de la diversité sont plus indispensables que jamais dans un monde où les peuples sont plus interconnectés que jamais. Nous comptons sur les gouvernements, en particulier, pour qu'ils aient la volonté politique nécessaire et agissent résolument. Cette Journée internationale pour l'élimination de la discrimination raciale est l'occasion pour chacun de nous de repenser au principe fondamental énoncé dans la Charte des Nations Unies et la Déclaration universelle des droits l'homme, celui de l'égalité de tous les êtres humains, et le mettre en pratique.

Source: Nations unies, New York, 17 mars 2004.


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