Présentation
Terres de Couleurs, association loi 1901, accompagne depuis 2012 des jeunes filles Maasaï dont les familles rejettent l'excision, culturellement pratiquée dans cette ethnie (Kenya)
Pour en savoir plus et suivre une actualité locale
allez sur : http://www.facebook.com/TerresDeCouleursMaasai et pour notre histoire depuis la création visitez notre site : http://terresdecouleurs.fr/
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mercredi 20 décembre 2017
samedi 25 novembre 2017
Journée internationale pour l'élimination de la violence faite aux femmes
Les
violences faites aux femmes. Comment ? Pourquoi ? Par qui ?
Les violences dans le monde sont multiples et concernent toutes les classes sociales et les continents.
Dans les violences faites
aux femmes au quotidien dans nos pays occidentaux, il y a quasi systématiquement un problème de domination. L’homme a la
connaissance totale que, par sa force ou sa ruse, il peut imposer une violence
physique (et/ou verbale). Toutes cette journée du 25 novembre, des associations vont œuvrer pour informer et aider dans la lutte pour stopper ces horreurs.
Je vais vous parler ici de la violence nommée excision, ce jour sur ce blog.
L'EXCISION c’est une violence physique et morale insidieuse….car dite culturelle donc attendue pour une partie de
cette population féminine comme un passage normal, souhaité et nécessaire.
Je vais parler
principalement des Maasaï mais il m’arrivera de faire des comparaisons avec
d’autres pays, car naturellement mes recherches en la matière ne se sont pas
arrêtées au Kenya.
Pour ce peuple premier « Les
Maasaï » il s’agit d’une croyance ancestrale (disent-ils), comme quoi la femme serait plus
« pure » sans ce morceau de chair qu’est le clitoris et qu’il faut
donc supprimer.
Explication simpliste
s’il en faut, surtout quand il l’associe à un rite de passage d’âge et avant
mariage.
En fait l’excision a été
pratiquée dans des temps très anciens, des momies en Egypte ayant été
découvertes excisées et mutilées avec les petites et grandes lèvres coupées, les
chairs cousues (infibulation), il est certain que cette pratique ancestrale tenait
plus à la volonté des hommes qui partaient pour de longues conquêtes et ainsi
empêchaient les femmes d’avoir des relations durant leur absence, qu’à une idée de purification…..
Le sujet sensible que
j’aborde ici et qui ne concerne pas seulement les Maasaï du Kenya ou de
Tanzanie car c’est une pratique effective et encore actuelle dans nombreux pays
tant en Afrique qu’en Indonésie et même en Amérique du sud. Tant de pays où la
proportion de femmes ayant subi une mutilation génitale varie entre 40 et 90%. L’âge
où est pratiquée cette mutilation varie aussi selon les pays ainsi que le type
d’acte.
Il existe trois stades
différents de mutilations derrière le terme FGM (excision), allant de la
coupure du clitoris (1), plus celle des petites lèvres (2) plus aussi les
grandes lèvres (3) = infibulatio. Là cela tient réellement de la « monstruosité »
si l’on regarde ces actes avec nos yeux d’occidentaux. (sans anesthésie ni asepsie, dans un fond de
cabane)
Certains groupes (ONG et
associations diverses) les nomment mutilations sexuelles, d’autres mutilations
génitales. J’ai opté dès le début de mes recherches pour mutilations génitales.
Sur l’utilisation du
terme mutilation sexuelle, je ne dis pas qu’il est faux, mais je n’adhère pas
totalement à ce qui se dit sur le sujet. Je conçois que la notion de plaisir
puisse être abordée, mais lorsque l’on sait que le clitoris est bien plus
profond dans le corps (environ 10 cm pouvant recevoir une stimulation) et que
ce n’est que le capuchon clitoridien qui peut être coupé (terme CUT employé par
les Maasaï entre autres), il semble se dire que la sexualité puisse exister
dans le cas d’une l’excision stade 1.
C’est évidement bien différent
dans le cas de l’ablation totale des petites et grandes lèvres qui là amène un
autre véritable traumatisme physique et psychique. (Infibulation – 2 et 3)
Pour ma part et compte
tenu de tout ce que j’ai pu lire sur ce sujet je choisis le terme mutilations
génitales, au vu surtout des conséquences physiques lors des naissances, comme
les fuites urinaires qui s’en suivent.
Les chairs qui ont été
coupées, « recousues » souvent par des épines d’acacias (comme c’est
reconnu en Somalie) naturellement de manière non médicale, deviennent ensuite
de vilaines cicatrices avec adhérences et dureté qui ne permettent plus
l’élasticité nécessaire lors des accouchements. Lorsque le bébé est expulsé du
ventre de cette jeune femme excisée, il appuie sur les tissus et cela peut
déchirer le sphincter urétro-vésical d’où une incontinence continuelle.
Beaucoup de ces femmes seront alors rejetées pour leur odeur….alors que la
cause en est l’excision.
J'avoue qu'il ne m’a pas été
possible de connaître réellement les types d’excisions pratiquées en pays
Maasaï, c’est l’omerta totale sur ce sujet TABOU.
Je reviens sur le nom
attribué à ces mutilations sexuelles ou génitales.
Plus la sexualité sera
mise en avant moins les familles d’Afrique (car je connais tant le Sénégal que
le Kenya mais aussi le Mali par les partenaires avec qui j’ai œuvré sur ce
sujet) donc la sexualité mise en avant cela ne réduira pas de manière tangible
les excisions. Ce sujet ne leur fera pas assez prendre conscience de la gravité
de ces mutilations, car ils n’attribuent pas la même valeur en terme de sensibilité
que les occidentaux, à leur sexualité.
Mais si vous leur
expliquez la problématique santé avec les risques de morts tant chez la jeune
excisée que sur la jeune maman ( 13 – 14 ou 15 ans) et sur les suites
d’incontinence à vie, là ils pourraient réagir.
Qui mettre derrière ce
ILS direz-vous ?
En effet quand on sait
que ce sont les femmes qui pratiquent ces tortures mutilantes, il n’y a que la
mort qui puisse les inquiéter. Pas la
prison, pas les indemnités énormes à verser tant pour l’exciseuse inculpée ou
les parents, seule l’idée de faire mourir leurs filles…..pourrait les arrêter
….
Le font-elles sous la
pression des hommes ? Non pas réellement, mais poussées par un inconscient
collectif qui transporte ces croyances d’une génération à l’autre. L’homme ne
voudra pas d’une femme non excisée…
D’autant plus chez les
femmes illettrées (il y en beaucoup cela n’a rien de péjoratif et dégradant de
le dire) qui elles, ont très bien
survécu à cette mutilation. Elles ne connaissent rien d’autres…..
NON
elles ne vont pas sur Internet….NON elles ne se regardent pas le sexe dans une
glace pour comparer avec leur voisine….. TOUT ce qui se raconte dans des
témoignages européanisés sur le net, ne correspond pas à la réalité du terrain
en Afrique et ailleurs.
Pas plus qu’elles n’ont
entendu parler de la reconstruction clitoridienne, qui d’ailleurs pourrait
devenir une excuse à la continuité de la pratique ? On fait plaisir à la
famille puisque c’est culturel : on se laisse exciser et ensuite on se
fait reconstruire ?
Vous comprenez un peu ma
colère ….ou mon indignation…. quand on avance cette solution comme la
panacée….NON le sujet n’est pas seulement d’obtenir une meilleure sexualité c’est bien
plus insidieux que cela et ne correspond pas à l’action qui doit être mis en
place.
C’est sur le terrain,
auprès de certaines personnes plus averties soit par l’instruction (école) soit
au niveau médical, qu’il faut apporter de l’aide, des conseils, de
l’information, la connaissance des études pratiquées. Ce n’est pas non plus
avec le bâton de police et l’espoir des délations….. cela ne fait aucunement
peur à ces familles qui pensent qu’il FAUT EXCISER…….
J’allais oublier le lien
à la religion, à l’Islam comme cela se raconte en Afrique de l’Ouest
principalement. Là non plus ce n’est pas du tout cela, croyez vous que les
Maasaï soient liés à l’Islam ? ou les Péruviens ? ou Colombiens ?
ne me rétorquez-pas que c’est suite aux migrations…..
C’est dans la culture qui
en effet n’est pas toujours parfaite ni respectable, mais je le dis et je
l’affirme, si j’étais née à INDUPA en Maasaïland il y a 68 ans qui sait si je
ne serais pas moi aussi excisée, ou infibulée…..
Le programme que Terres
de Couleurs a mis en place en 2012, en partenariat et sur les conseils de correspondants
Maasaï au Kenya, permet à des parents de se sentir plus forts et de pouvoir
faire face aux anciens de la famille qui eux n’imaginent toujours pas (pour la
plupart) le mariage avec une fille non excisée.
L’excision étant liée
chez eux au passage d’âge avant mariage, il fallait développer l’idée de rite
alternatif et dans le même temps sauver des jeunes filles en les scolarisant en
internat, jusqu’à la fin des études secondaires, où compte tenu de leur âge,
elles ne seront plus « mariables » dans les conditions de mariage
organisé, comme Nième femme d’un homme souvent 4 à 5 fois plus âgé qu’elles.
Nous comptons sur elles
et leurs familles pour transmettre la volonté de changement aux autres, cela
prendra encore du temps et même si l’une d’entre elles, en Décembre dernier, a
choisi après 3 années dans notre programme, d’être excisée…..pour être reconnue
par sa famille ….
Nous avons l’enthousiasme
pour croire en un avenir différent et moins violent pour les femmes de ces
pays.
Transmettons de
l’information
Ne jugeons surtout pas et
ne portons pas de mots comme « barbarie – cruauté ou sauvagerie » sur
des gens qui n’ont pas eu la chance de naître au bon endroit….
« L’éducation est l'arme la plus puissante qu'on puisse utiliser pour changer le monde » Nelson Mandela
Le
14 Novembre 2017
Chronique pour Radio Balises
Maïtha
Lobjois de Terres de Couleurs
jeudi 23 novembre 2017
Thanksgiving and black friday with Terres de Couleurs
Au Kenya comme pays anglophone cette tradition pourrait être fêtée mais NON semble-t-il
La fête de Thanksgiving célèbre l'aide apportée par les Indigènes aux Pèlerins débarqués du Mayflower en 1620 (qui fuyaient l’Église d'Angleterre). Ce n'est qu'en 1863 que Thanksgiving a été instauré fête nationale par Abraham Lincoln. Il a également fixé la fête de Thanksgiving au quatrième jeudi du mois de novembre. (est-ce exact je ne sais vraiment) mais leur célèbre dinde graciée oui...
Et qu'est ce que le black Friday ? c'est l’événement phare du shopping car dit-on les gens ne travailleraient pas à cette date en US et profiteraient pour faire les magasins !
Aussi à la veille de ce vendredi 24 novembre à 1 mois du Noël européen, nous Terres de Couleurs vous proposons de petits cadeaux à acheter solidairement.
La fête de Thanksgiving célèbre l'aide apportée par les Indigènes aux Pèlerins débarqués du Mayflower en 1620 (qui fuyaient l’Église d'Angleterre). Ce n'est qu'en 1863 que Thanksgiving a été instauré fête nationale par Abraham Lincoln. Il a également fixé la fête de Thanksgiving au quatrième jeudi du mois de novembre. (est-ce exact je ne sais vraiment) mais leur célèbre dinde graciée oui...
Et qu'est ce que le black Friday ? c'est l’événement phare du shopping car dit-on les gens ne travailleraient pas à cette date en US et profiteraient pour faire les magasins !
Aussi à la veille de ce vendredi 24 novembre à 1 mois du Noël européen, nous Terres de Couleurs vous proposons de petits cadeaux à acheter solidairement.
10 Euros et vous pourrez offrir, des jeux de mémoire basés sur la culture Maasaï,
soit le premier avec des vaches superbement bien dessinées par @Chantal Tunnacliffe
soit le second avec des scènes de vie Maasaï pour des enfants entre 5 et 10 ans.
ou une reproduction d'une œuvre de Jocelyne Lavollée nommée Maasaïtis
toujours 10 Euros (format 15 x 20)
(reproductions offertes à Terres de Couleurs par son fils Emmanuel Delayre)
Et bien sûr le beau livre L'Etre à voir" soldé à 10 Euros (valeur à neuf = 65 Euros)
(poids 2kg500 - livres offerts par Marc Bernol -artiste peintre)
Pour toute commande nous joindre par mail : terrresdecouleurs@gmail.com
ou par téléphone facile à trouver - Merci d'avance pour nos amies Maasaï
ou par téléphone facile à trouver - Merci d'avance pour nos amies Maasaï
lundi 20 novembre 2017
Journée internationale des droits de l'enfant
En ce 20 Novembre, Journée internationale des droits de l'enfant, je pense à celles et ceux rencontrés au Kenya en 2013.
Les 2 premières photos prises lors d'une manifestation où les filles revendiquaient leur identité -
Pour les petites filles sur les autres photos ? quel avenir ? seront-elles protégées de l'excision ? Je n'oublierais jamais la petite (dernière photo)
Les 2 premières photos prises lors d'une manifestation où les filles revendiquaient leur identité -
Pour les petites filles sur les autres photos ? quel avenir ? seront-elles protégées de l'excision ? Je n'oublierais jamais la petite (dernière photo)
samedi 11 novembre 2017
Découverte des tissus et des Maasaï
Invitée par une amie, membre de Terres de Couleurs, et professeur au Lycée Roz Glas à Quimperlé (Finistère - FR) j'ai eu le plaisir, lors du déroulement d'un diaporama sur les Maasaï, (de l'habitat, aux vêtements, aux animaux, aux écoles etc....) de montrer les Tissus (Shuka et Kangas) ainsi que des ornements perlés Maasaï à un groupe d'élèves en section (sauf erreur ) Mode et vêtements
L'information sur notre programme entre dans les consciences par divers horizons ! Merci de l'accueil
L'information sur notre programme entre dans les consciences par divers horizons ! Merci de l'accueil
mardi 24 octobre 2017
Excision : oui ou non - réponse d'un jeune garçon Kenyan
Je retrouve cette photo prise en Aout 2013 dans une classe de primaire
(et oui) à Indupa Kenya.(STD 8)
Ce garçon n'était pas content du tout de ma question :
"Accepterais-tu de te marier avec une fille non excisée ? "
Sa 1ère réponse "NON" avait surpris tout le monde ...
en fait mon anglais (limite) l'avait induit en erreur
ou ...sa 1ère réponse était bonne et devant les rires de ses voisins
( surtout sa voisine de gauche) il a modifié sa réponse....
Ce qui est certain c'est que ce sujet TABOU le dérangeait fortement ..... Doux souvenir !
Ce garçon n'était pas content du tout de ma question :
"Accepterais-tu de te marier avec une fille non excisée ? "
Sa 1ère réponse "NON" avait surpris tout le monde ...
en fait mon anglais (limite) l'avait induit en erreur
ou ...sa 1ère réponse était bonne et devant les rires de ses voisins
( surtout sa voisine de gauche) il a modifié sa réponse....
Ce qui est certain c'est que ce sujet TABOU le dérangeait fortement ..... Doux souvenir !
dimanche 22 octobre 2017
EXCISION base de notre programme d'aide au Kenya
Texte du communiqué de presse pour une meilleure lecture :
Terres de couleurs recevait Kenny Matampash ce lundi 16
octobre au domicile de la présidente Maïtha Lobjois .
Juste une escale pour faire le point sur le programme
complexe d’accompagnement des familles de la région de Kajiado (Indupa et
Elangata Wuas) qui ont décidé de dire STOP à l’excision de leurs filles.
C’est un travail de fourmi (pour ne pas réutiliser le terme
cher à Maïtha : de colibris) qui est fait là par Terres de Couleurs et
d’autres associations de part le Monde. Car cette pratique n’est pas propre
seulement aux Maasaï du Kenya ou de Tanzanie mais effective encore dans
nombreux pays tant en Afrique qu’en Indonésie et même en Amérique du sud, tant
de pays où la proportion de femmes ayant subi une mutilation génitale varie
entre 50 et 90%
Maïtha nous rappelle l’origine de cet engagement :
Quand en Octobre 2010
lorsque j’ai rencontré Kenny Matampash en Bretagne, représentant du peuple
Maasaï (comme le disait ses amis), ma première question portait sur ce
sujet : Excision ? 80 à 90 % a
–t-il confirmé.
Effarée, connaissant la
prévalence de 27% annoncée
officiellement pour le Kenya, j’ai cherché à comprendre. Les Maasaï ne
représentent qu’une faible population, de plus en plus décimée, alors la
prévalence de 80/90 % pèse peu dans la balance pour ce calcul.
Kenny Matampash après
avoir pris connaissance de l’existence de Terres de Couleurs, créée en 2003,
m’a alors demandé ce que je pensais pouvoir faire pour ces jeunes filles
Maasaï.
Au départ, mon idée
était de constituer une assistance pour les jeunes filles qui fuient leur
village pour échapper à l’excision. Après une longue discussion où Kenny
Matampash m’a convaincue de l’importance de la cellule familiale chez les Maasaï, j’ai admis qu’il fallait partir de la famille
et créer l’exemple.
L’excision étant liée
chez eux au passage d’âge avant mariage, il fallait développer l’idée de rite
alternatif et dans le même temps sauver un groupe de jeunes filles en les scolarisant
en internat, jusqu’à la fin des études secondaires.
Notre association malgré ses 40 membres est modeste. Notre
budget annuel actuel ne dépasse pas
5 000 euros d’investissement en Maasaïland.
Nous avons suivi jusqu’à ce jour, 14 jeunes filles de leur
plus jeune âge jusqu’à la sortie de secondaire, et donc autant de grandes
familles interpellées. Trois d’entre elles sont déjà sorties du programme dont
deux pour continuer leurs études en université. Et nous avons décidé de suivre
plus particulièrement la troisième, Masoi Mbarare qui a choisi de devenir
infirmière. Elle est née en janvier 1996, durant plusieurs années ses parents
n’ont pas pu lui payer les études secondaires, d’où son retard.
Quant à la petite dernière Mesang Abigail Takule
arrivée dans le groupe cette année, elle serait née en 2007 et nous devrions la
suivre jusqu’en 2025….. il va être urgent de trouver des donateurs !
Malgré la gratuité de l’école
primaire, il faut un uniforme, des chaussures, des manuels, des stylos et des
cahiers… des dépenses insurmontables pour de nombreuses familles ce qui est le
cas de cette famille, pourtant convaincue et engagée contre l’excision, donc
contre les anciens.
Notre programme trouve sa continuité et sa durée dans le
cursus scolaire, 8 années de primaire avec un examen officiel national puis 4
années de secondaire jusqu’au diplôme de fin d’études. Certaines ont dû
redoubler, aussi, selon l’âge de leur arrivée dans le programme, nous pouvons
les suivre en moyenne 8 années.
Le coût d'une année d'études en privé correspondrait à cinq
mois de salaire d'un enseignant…….
Nous n’avions pas décidé d’organiser une manifestation publique
pour la venue de Kenny Matampash en Octobre 2017, son dernier voyage date
de Nov 2016, le 5ème depuis
la première rencontre en Septembre 2010.
Nous profiterons de cette rencontre pour préparer le second
voyage de Maïtha Lobjois en pays Maasaï au printemps 2018, à nouveau aller à la
rencontre « physique » des familles et des jeunes filles et surtout
rencontrer les 4 dernières jeunes filles du programme, entrées depuis l’été 2013
date son 1er voyage.
Le 16 octobre 2017
Maïtha Lobjois présidente
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